Le 1er mai est un jour férié obligatoirement chômé pour tous les salariés (toutes entreprises et catégories confondues). Les chocolatiers, dont le métier n’est pas considéré comme indispensable, ne font donc pas exception à la règle.
Les seuls salariés qui peuvent travailler le 1er mai sont ceux employés dans une entreprise qui, « en raison de la nature de l’activité, ne peut pas interrompre le travail », précise les articles L3133-4 à L3133-6 du Code du Travail.
En tant que gérant, vous pouvez ouvrir votre chocolaterie
Si vous êtes le gérant et que vous travaillez seul dans votre chocolaterie, vous pouvez ouvrir sans problème. En revanche, vous ne pouvez pas faire venir vos salariés pour travailler ce jour-là, sous peine de sanctions.

L’U2P soutient les professions qui souhaitent travailler le 1er mai
Il serait temps de sortir de situations absurdes et souvent injustes qui font que certains professionnels de proximité (bouchers, boulangers, charcutiers, fleuristes…), sont empêchés par la loi de faire travailler leurs salariés le 1er mai, alors que leurs activités sont essentielles à la population.
En dépit de réglementations passées instaurant des tolérances et de récentes déclarations gouvernementales favorables à un élargissement des possibilités de travailler le 1er mai, les chefs d’entreprise restent dans le flou le plus total.
Il conviendra ensuite d’engager une concertation avec les organisations représentatives de ces professions, et en premier lieu l’U2P, afin de déterminer le cadre législatif le plus approprié pour les années à venir.
Le Président de l’U2P, Michel Picon, ajoute : « A l’heure où tout le monde s’accorde à dire que nous devons travailler plus, tâchons au moins de ne pas empêcher les salariés des entreprises de proximité qui le souhaitent, de travailler le 1er mai ».